Les statuts pour de la location courte durée

Encore appelé meublé de tourisme, la location saisonnière est différente de celle traditionnelle par son bail à court terme. Son caractère temporaire et son mode de fonctionnement sont encore plus souples. Mais les contrats en location saisonnière sont régis par certains principes. Vous les découvrirez dans la suite de cette rubrique.

Gestion de la location saisonnière : statuts et fiscalités

En général, la location des biens à courte durée est classée dans les micro-entreprises. Elle est donc soumise à tas de règles des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Mais il n’est pas exclu que les propriétaires puissent déclarer leurs revenus au réel. Ici, les loyers ne sont pas inscrits dans les revenus fonciers.

A voir aussi : Expérience en plein air inégalée aux Saisies : les activités incontournables

Il existe deux différentes façons de gérer la location à courte durée. Vous pouvez être :

  •         soit un loueur en meublé professionnel (LMP) ;
  •         soit un loueur en meublé non professionnel (LMNP).

La location saisonnière en tant de LMNP

Tout propriétaire dont le chiffre d’affaires est au-dessous de 72 000 € est soumis au régime des micro-BIC. Il n’a pas besoin d’engager un service de comptabilité. Le bailleur peut lui-même se charger de faire les points avec un livre. Ce dernier va contenir les entrées et les sorties financières.

Lire également : Hôtels historiques : plongez dans le passé et vivez une expérience inoubliable

Lorsque les revenus de la location saisonnière sont supérieurs au seuil défini par le BIC, le bailleur devra alors les déclarer au réel. Il passe donc au statut de LMP.

La location en tant que LMP

Lorsque la location rapporte plus de 32 000 € par an au bailleur, la gestion doit être assurée par des professionnels. La propriétaire doit alors engager un service comptable pour la gestion des actifs et des passifs.

Si le bien est inscrit à la sécurité et rapporte plus de 72 000 € au bailleur, ce dernier doit déclarer ses revenus par mois ou par semestre. Un taux de cotisation de 22 % lui sera imposé.

Gestion d’un bien en location à courte durée : explication

De façon générale, la location à courte durée représente un lieu de villégiature pour le locataire une rente pour le bailleur. C’est une activité commerciale dont le contenu des baux est défini par les deux parties.

Retenez également que le bail de location saisonnière est plus souple par rapport à celui de la location traditionnelle. Il n’exige pas de réparation de la part de l’occupant. Le bailleur doit veiller à garder les lieux propres et respecter le code en vigueur.

En résumé, la location à courte durée est régie par des règles spécifiques qui diffèrent de celles de la location traditionnelle.